La JM c'est aussi tout une histoire :
La Jeunesse Mornantaise est un club qui a été fondé le 12 juin 1910 par l’abbé Plasse sous le principe de l’association de la loi 1901. C’est la plus ancienne association Mornantaise à ce jour. L’abbé Plasse devint le premier président. C’était un prêtre dynamique et l’association bénéficia donc rapidement d’une grande extension.
Tout d’abord à sa fondation elle réunissait des jeunes hommes du village, des hameaux éloignés et même des villages alentours. Tous n’hésitaient pas à participer aux séances d’entrainement après une fatigante journée de travail. C’était une occasion aussi de rencontre avec d’autres jeunes qui partageaient la même passion.
Dès le début, le premier moniteur, Jean-Baptiste Augier incita ses jeunes élèves à prêter leur concours aux fêtes de village. Ce qui fut un vif succès.
Ce fut la le début des compétitions. En 1911, par exemple à Bourg-en-Bresse ou encore à Vienne la même année. Les gymnastes répondaient bien souvent présents aux manifestations locales.
Après l’hécatombe de 1914-1918, la société tenta de rassembler de nouveau des jeunes autour de quelques rescapés. Un ancien combattant, Joseph Courbière devint président. En 1919 l’abbé Ribes reprit le flambeau que venait de laisser l’abbé Plasse mais plus tourné vers les exercices spirituels et le chant grégorien que le sport.
En 1933, l’archevêché dota la paroisse d’un nouveau vicaire, l’abbé Desgeorges. Plus jeune et plus dynamique, il apportant dès son arrivés une nouvelle vitalité aux associations locales et particulièrement à la Jeunesse Mornantaise. C’est à partir de son arrivée que les athlètes et les musiciens furent mis en valeur au cours de défilés et de fêtes de nuit tous les étés.
Les concours récompensèrent quelques uns de nos jeunes et ainés en barre fixe, parallèles et cheval d’arçon alors que les tenues vestimentaires se mettaient au goût du jour. Mais l’association Jeunesse Mornantaise c’était aussi de la musique où certains furent récompensés aussi. C’est de plus au cours de cette période que furent commencées les formations moniteur dans le club.
En 1936, le projet de créer un journal est mis en place. Il devait avoir pour titre « L’Aqueduc » et être trimestriel cependant faute de finance il n’y eu qu’un numéro, celui de décembre.
La guerre de 1939-1945 éclaircit les rangs du club. Partis en guerre, quelques uns furent tués, d’autres blessés ou prisonniers de guerre. Quant à l’abbé, il quitta Mornant en 1939 pour aller fonder une paroisse à Caluire.
En 1936, l’école paroissiale des filles du village conçu le projet plutôt audacieux de créer un cours de gymnastique et d’en confier l’enseignement à Fernand Pariset qui entraînait les filles depuis déjà quelques années dans un village voisin.
Dès la fin de la première année tous le groupe se produisit au défilé et dans des mouvements d’ensemble.
Les jeunes sportives s’entrainaient tout comme les garçons en extérieur lorsqu’il faisait bon et à la salle des sports lorsqu’il faisait trop froid malgré le fait qu’elles n’appartenaient pas encore au club.
En 1951, la section féminine s’affilia à la F.S.F (Fédération Sportive Féminine) et prit le nom de « Rose de France ». En 1953 Marthe Augier devint monitrice (et l’est toujours aujourd’hui). Sous son enseignement les filles s’amélioraient d’année en année.
Quelques temps après les Roses de France devinrent une branche de la jeunesse Mornantaise. Depuis 1987 c’est une femme, Sandrine Bonjour, qui préside l’association.